Ce mot anglais barbare désigne tout simplement les personnes accros au travail et existe depuis 1968. Vous restez tard au travail ? Vous n’arrivez pas totalement à décrocher de votre téléphone pro ? Vous avez des cartes de visite dans votre maillot de bain ? Si vous avez répondu oui à 1 de ces interrogations vous êtes atteint(e) de workaholisme ou encore le syndrome du bourreau de travail. Alors sans même tomber dans le cliché, voici 4 signes pour vous alerter.
Vous actualisez votre téléphone/email hors période d’activité
Vous attendez la réponse d’Annick a votre dernier mail, vous voulez connaître un suivi client, mais vous êtes en repos, c’est un des premiers signes que vous devenez accro malheureusement il n’existe pas de patch pour vous en défaire
Vous rêvez du travail
La journée ne vous suffit pas, vous ruminez et pensez à vos journées, en positif ou négatif d’ailleurs. Cela entraîne souvent des insomnies ou même des difficultés à bien récupérer de vos nuits
Vous en parlez beaucoup trop
Pas une conversation sans un lien avec votre activité professionnelle, les potins des couloirs autant que votre dernier contrat signé, vos conversations tournent toujours autour de vos journées de travail
Vous négligez votre vie personnelle
Ce dernier signe est sûrement le plus grave, en tant que workaholic, vous vous isolez et oubliez les gens autour de vous, famille, amis, loisirs en général. Mais à quoi sert de travailler si on ne profite pas ?
J’ai lu qu’il existait deux styles de bourreau de travail, les comportementaux disent "travaillent beaucoup” et les psychologiques disent “compulsifs au travail”, la deuxième catégorie étant plus nocive, avec un impact plus important sur la santé. Comme pour toutes les addictions, la vraie problématique est bien plus profonde et personnelle.
C’est un sujet sensible, moteur de bien des maux modernes comme le burn-out, je peux vous le dire car je suis un exemple bien trop criant d’une workaholic. J’en ai en tout cas tous les symptômes, mais je pense que cela concerne beaucoup d’entrepreneurs. (non je ne minimise pas du tout …)
Comment je me soigne ? Peut-être en écrivant aujourd’hui.
Et vous alors, vous en êtes où avec le workaholisme ?
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